Nourrir l'avenir

L’alimentation, l’agriculture, l’élevage, la pêche, à l’image du monde, évoluent rapidement : les pratiques alimentaires n’ont jamais autant changé d’une génération à l’autre, les revendications citoyennes pour une alimentation durable accessible à tous s’intensifient avec les différentes crises, la demande d’information et de transparence se fait plus forte, les nouvelles formes d’échange marchand et non-marchand émergent, le numérique transforme nos vies. L’alimentation et l’agriculture de demain seront très différentes. Les réponses aux défis de demain se préparent maintenant.

C'est pourquoi la fondation Daniel & Nina Carasso a lancé cet appel à projets concernant les projets portant sur ces enjeux émergeants, c’est-à-dire des enjeux aujourd’hui secondaires ou exploratoires, des signaux faibles, mais dont on peut penser qu’ils gagneront en importance pour, à terme, devenir structurant de l'agriculture (y compris de l’élevage et de la pêche) et de notre alimentation. 

La Fondation est ouverte à toutes les propositions d’enjeux émergeants pourvu qu’elles soient étayées par une analyse prospective solide.

Cet appel à projets lancé en partenariat avec Quadia, pionnier de l'investissement de l'investissement dans l'économie régénérative et des investissements à impacts sociaux et environnementaux positifs, s’adresse à 2 familles d’acteurs :

• Les structures éligibles au mécénat : association d'intérêt général; fonds de dotation; fondations; lanoratoires de recherche publics ou organismes à but non lucratif; collectivités territoriales... Elles peuvent candidater afin d’obtenir une subvention. 
• Les entreprises : TPE et PME comme les SA, SASA, SCOP, SCIC, SARL avec titres participatifs... Basées en France, travaillantdans le secteur de l'alimentation et de l'agriculture et bénéficiant d'au moins 2 années d'existence et d'un chiffre d'affaire d'au moins 200 000 euros. Elles peuvent candidater afin d’obtenir des fonds d’investissement.

Les instruments d’investissement proposés sont flexibles, ils vont de la prise de participation au capital au financement en dettes.

Pour les associations d'intérêt général, comme pour les entreprises

Les projets proposés doivent avant tout concourir à l'accès universel à une alimentation saine, respectueuse des personnes et des écosystèmes.

Il doit s'agir de projets portant sur ces enjeux émergeants aujourd'hui secondaires ou exploratoires, des signaux faibles, mais dont on peut penser qu'ils gagneront en importance pour devenir structurant de notre agriculture (y compris de l'élevage et de la pêche) et de notre alimentation.

Les projets doivent proposer des solutions innovantes, à savoir qui créent des savoirs, des services ou des produits nouveaux au service du plus grand nombre:

Pour les associations, il s'agit de privilégier des projets en phase de démarrage, bénéficiant d'une solide base conceptuelle et nécessitant un mise à l'épreuve sur le terrain dans leur champ d'activité et dans un territoire donné pour faire la preuve de leur concept.

En ce qui concerne entreprises, il s'agit de privilégier les projets s'appuyant sur un concept éprouvé et des produits et/ou services sur le marché présentant une certaine traction commerciale...

Dans les deux cas de figure, il s'agit de rechercher un effet de levier par l'évaluation d'impact des innovation proposées, la capitalisation de l'expérience en vue du chagement d'échelle et d'une massification de l'innovation. L'appel à projet vise à ouvrir l'horizon vers des systèmes alimentaires durables (...) dans leurs dimensions environnementales, économiques, sociale, culturelle et nutritionnelle. Ainsi les projets se situant simultanément sur plusieurs dimensions seront favorisés par la fondation. 

Pour plus de détail, consulter la conformité des projets avec les critères généraux obligatoires de la Fondation (listés dans le document "Faire une demande de financement à la Fondation Daniel et Nina Carasso"), relatifs au fait que le projet se déroule en France, qu'il commence après l'annonce des résultats et sous réserve d'un plafonnement du montant de financement demandé (égal ou inférieur à 50 000 euros pour les associations, entre 100 000 euros pour les entreprises) et de la participation au capital. 

Autres critères à prendre en compte: la qualité du consortium et du montage du projet, la valorisation du projet... 

Pour plus de précision, prendre connaissance de la note de cadrage de l'appel à projet